Prades-le-Lez

 

Prades-le-Lez

Préhistoire-antiquité

La première occupation humaine remonte au Néolithique final (environ 3 000 ans avant J.-C.) : silex taillés, outils en os et céramiques caractéristiques ont été découverts sur un site qui a vraisemblablement été un lieu de taille de silex. Le territoire de la commune a aussi été occupé à l’époque Chalcolithique (2 500 ans av. J.-C.). Un site gallo-romain daté du Haut-Empire (30 av. J.-C./193 ap. J.-C.) a été également identifié.

Moyen-âge et renaissance

La première mention écrite de Prades — « villa Pratis » — est faite aux alentours de 804 dans le « cartulaire de Gellone », bien qu’on ne puisse pas parler de village à cette époque. En 1144 l’église Saint-Jacques-le-Majeur est citée dans le « cartulaire de Maguelone ».

En 1156, Prades-le-Lez est une paroisse. Le village, de très petite taille, va se développer au Moyen Âge derrière une enceinte quadrangulaire médiévale datée des XIIe siècle et XIIIe siècle, dont les vestiges de deux portes (nord et sud) sont encore visibles aujourd’hui, de part et d’autre de la « rue du Vieux Prades » située derrière l’église.

Les portes médiévales auraient été rehaussées à la fin de la Guerre de Cent Ans afin de renforcer la protection face aux pillards qui sévissaient dans la région à cette époque.

Aujourd’hui, l’enceinte médiévale reste bien visible et on peut l’observer sur toute la longueur de son tracé : route de Mende, rues Roucayrol, de la Rivière et de Sauvielle. Cette rue a été créée à la fin du XIXe siècle sur l’emplacement des anciens fossés, lieux de dépôts du fumier et autres déchets dégageant une odeur peu agréable... Outre les portes, on peut observer l’ancien chemin de ronde (rue Roucayrol et route de Mende) ainsi qu’une tour d’angle (rue de Sauvielle / rue de la Rivière). Récemment, une portion du rempart a été dégagée et mise en valeur suite à la destruction d’une petite maison bordant la route de Mende et attenante au café du Nord.

Sous Louis XIV fut construit le château de Restinclières actuel sur dit-on l’emplacement d’un ancien chateau fort de la fin du XIIe siècle. Ce château abrite aujourd’hui la Maison départementale de l’environnement et est le siège de nombreuses animations, expositions, spectacles...


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Le XIXe siècle

Les plans du cadastre Napoléonien du début de ce siècle montrent que de nombreuses rues existaient déjà (en tant que chemins) avec le nom actuel (chemin des Mazes, chemin de Cabanis, chemin du Mas d’Aussel, chemin de Nouau...), leur tracé étant le même ou légèrement différent. D’autres existaient mais portaient alors un nom différent : la Rue du Mas de Prades s’appelait alors "Chemin de Montpellier à Saint Vincent" et suivait le même tracé qu’aujourd’hui pour rejoindre le "chemin de Prades à Teyran" (aujourd’hui "Route de Vendargues").

En passant par l’actuelle Rue de l’occitanie, puis celle des Chênes Kermès qui fait l’intersection avec celle du Plo Midi ("Chemin de Prades à Assas" à l’époque) et en continuant vers le Nord sur l’impasse en face de celle des Asphodèles, on arrivait au village de St Vincent de Barbeyrargues.

Cet itinéraire existe toujours, au bout de cette impasse, la rue devient un authentique chemin (sans doute le même qu’a cette époque) permettant de rejoindre la portion de la route actuelle qui mène à St Vincent. L’ancien chemin de Prades à St Vincent, à l’époque "Chemin de Prades à St Vincent", démarrait là ou démarrait la Rue de la Cantarelle, à l’intersection avec la Rue du Mas d’Aussel, traversait le Chemin des Mazes, et continuait sur la rue qui porte toujours son nom. Au delà, Le chemin est différent de l’itinéraire actuel, en effet il passe au Nord de l’actuelle route. Il est toujours praticable aujourd’hui.

Les plans font figurer les noms de quartiers d’aujourd’hui (Coste Rousse, Bouissousse, Nouau, Le Viala, Plo-Midi, Puech Marty, etc...) sur les zones mêmes de ces quartiers, à l’état de terrains (vignes, cultures, champs...) à cette époque. Ces plans sont consultables sur le site des archives départementales de l’Hérault.

Au milieu de ce siècle, le cimetière déménage sur son emplacement actuel. Il occupait jusque la le terrain où se trouve aujourd’hui l’église, reconstruite en 1891 (voir ci-après la rubrique : "L’église").

En 1859 est inauguré le bâtiment de l’actuelle poste, destiné à accueillir le groupe scolaire du village. Sa construction a suscité une polémique : à l’époque, le ruisseau « la Cantarelle » n’était pas enterré et le bâtiment se trouvait à l’extérieur du village, ainsi de nombreuses personnes y voyaient un danger pour les enfants qui devaient traverser le ruisseau pour se rendre à l’école, ruisseau qui par temps pluvieux voyait son niveau monter assez vite.

Il fut question d’une ligne de chemin de fer traversant la commune de Prades et se dirigeant vers l’arrière pays, mais le projet n’a jamais aboutit. L’emplacement envisagé pour la gare était l’actuel Chemin des Mazes.

Le 11 août 1889, le conseil est amené à discuter sur la nécessité de changer la nomination du village. Plusieurs réclamations concernent la distribution des courriers et paquets n’y arrivant pas. En effet plusieurs communes portent le nom de Prades dans la région du Languedoc-Roussillon (Prades dans les Pyrénées Orientales, Prades Cessenon...). Il est donc tout naturellement rattaché le nom de la rivière « le Lez » qui traverse le village d’où le nom de « Prades-le-Lez ».


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