Trois secteurs sont à l’heure actuelle ouverts à la pratique de la pêche de nuit sur le département du Tarn. Tous très bien réputés, ils sont répartis sur les communes de Villelongue, Carlebou et Goutimpère, ce dernier ayant était ouvert récemment, se situe un peu avant le barrage. Les postes sont agréables et très bien aménagés grâce aux efforts du club Amour Carpe 81.
Pour mieux découvrir ces secteurs, des panneaux d’informations sont installés à la base de loisirs, où l’on peut observer en détails, la délimitation ainsi que plusieurs points touchant la pêche.
D’un point de vue technique, l’approche est relativement simpliste, puisque les carpes en population nombreuses ne connaissent encore pas réellement de pression de pêche. Il faut opter pour des montages simples mais efficaces, un anti-emmeleur fin ou un lead-cord avec montage de fuite standard reste des valeurs sures. En revanche, côté bas de ligne, il faut miser sur la résistance à l’abrasion, une tresse solide et résistante, munie d’un hameçon résistant avec une pointe aiguisée seront vos meilleurs alliés.
Malgré cela, il est primordial de toujours vérifier le piquant de son hameçon avant de relancer car les fonds en granit sont couverts de roches avec parfois des murets éboulés et des souches. Un véritable cauchemar pour les bas de lignes, car le moindre frottement de la ligne sous tension peut être fatal.
Afficher Lac du Laouzas sur une carte plus grande
Évitez également de pêcher trop prés des souches sans montages adaptés et sans bateau.
Le bateau, justement, est indispensable pour pêcher correctement, les moteurs électriques et thermiques étant autorisés, ainsi que l’écho sondeur.
Les amorçages se font à l’aide de graines, et une embarcation est l’unique moyen d’amorcer. La pêche ne se pratique guère à longue distance puisque les lignes sont en général lancées du bord sur des repères placés à une distance comprise autour de 50 mètres, voire quelque fois un peu plus loin.
Les pêcheurs locaux, véritables sources de renseignements qu’ils distribuent au fil des rencontres, et jamais avares en bons conseils, ont observé qu’il fallait attendre une durée d’au moins 24 heures pour que le poisson rentre sur l’amorçage et au moins 48 heures avant d’enregistrer les premiers départs (mais tout ça, ils vous l’expliqueront eux mêmes…).
Évitez donc de venir pour une ou deux nuits mais plutôt trois et plus. Il reste, malgré cela possible de capturer des poissons la première nuit en décelant un spot ou un passage qu’emprunte les carpes, mais une chose est sure, l’activité sur certains secteurs comme Villelongue se fait principalement la nuit.
Les carpes restent sur le coup la journée mais se reculent et redescendent sur des profondeurs supérieures pour revenir le soir et entamé leur ballet de saut.
L’amorçage se voit principalement constitué de graines en raison de la faible pression de pêche et de la forte concentration de carpes communes. Pour cela, n’ayez pas peur d’amorcer lourd, les habitués du lac n’hésitent pas à disperser parfois plus de vingt kilos de graines sur le coup dans une journée. Cela peut paraître important pour certains mais on comprend vite que le coup ne met guère de temps à se nettoyer lorsqu’on voit la très forte concentration de brèmes, gardons et autres blancs dévoreurs de graines.
Tout ce petit monde crée d’ailleurs une activité alimentaire qui n’est pas sans attirer l’attention de notre chère dame carpe. Le meilleur moyen pour ne pas se trouver ennuyé par ces indésirables reste d’amorcer massivement au maïs et petites graines agrémentée de quelques noix tigrées et cacahouètes avec ces dernières en eschage au cheveu.
Le lac du Laouzas saura tout de suite enchanter les carpistes en quête d’ambiance pour qui le plaisir de la pêche, dans un cadre magnifique, passe avant le poids des prises.
Si vous êtes amateur de pêche à la mouche ? Venez traquer la truite Fario sur les rivières de première catégorie réservée à cet effet.
Le lac du Laouzas est un lieu de nature préservée où il fait bon se ressourcer.
